Le port financier de Tunis redémarre ?

Le port financier de Tunis redémarre ?

La Gulf Financial House a tenu une conférence de presse, dans l’après-midi du lundi 10 mars 2014, pour la signature de l’accord de lancement du projet du premier port financier à Tunis, le plus grand de l’Afrique du Nord. A cette cérémonie étaient présents le ministre de l’Equipement, Hédi Larbi, le président exécutif Nord Afrique de la GFH, Lotfi Ezzar ainsi que Hichem Rayess, président exécutif du Groupe Financier Bahreïni.

Le méga projet engage une enveloppe d’investissement de l’ordre de 3 milliards de dollars et ambitionne la mise en place du premier centre financier pour les institutions bancaires off-shore dans la région de l’Afrique du Nord. Aussi, le Port financier renfermera plusieurs centres commerciaux ainsi que des espaces résidentiels et de loisirs comme le port de plaisance et un terrain de golf. Hichem Rayess a indiqué, dans une déclaration accordée à Business News que bien que ce méga projet ait été suspendu pendant quelque temps (la première pierre inaugurale a été déposée par l’ancien président Ben Ali en 2009), l’équipe de travail qui dirige le projet n’a pas pour autant suspendu ses opérations. « Le travail a continué, en dépit de la conjoncture difficile et critique de la Tunisie, et ce en collaborant avec les différents ministères concernés pour l’obtention des autorisations et des documents officiels pour le démarrage concret du projet », explique Hichem Rayess. Ce dernier a ajouté qu’au vu de la relance économique vécue à l’échelle internationale et la stabilité réalisée au niveau de la Tunisie, la GFH a voulu être précurseur dans le lancement de ce type d’investissement. Sur la question du risque existant quant à une nouvelle suspension du projet ou à la confrontation de nouvelles difficultés, Hichem Rayess a précisé que le projet est basé sur plusieurs phases, et que la réussite de chacune d’entre elles est tributaire du degré de réussite de celle qui la précède.

Le président exécutif du Gulf Financial House a souligné que le Bahreïn est l’un des premiers pays du Golfe à engager des investissements en Tunisie, le Port financier en témoigne. Pour sa part, Lotfi Ezzar a déclaré à Business News que le projet démarrera concrètement le 15 mars courant, soulignant que la première grande partie du Port financier sera achevée dans cinq ans. « Les premiers douze mois seront consacrés aux travaux d’infrastructure, inexistante dans la région de Raoued où sera installé le projet », souligne Lotfi Ezzar avant d’ajouter qu’il existe toujours un risque encouru pour le déroulement des travaux mais qu’il ne faut pas pour autant être pessimiste car les obstacles sont surtout d’ordre administratif et non financier.

Le méga projet du Port financier engendrera, à terme, 16 mille emplois dont une bonne partie dans le métier de la finance. Il s’étalera sur une surface de 523 hectares, Hichem Rayess, à ce propos, n’a pas voulu dévoiler le prix auquel, le terrain a été acheté, car cela relève de l’information confidentielle mais il a souligné qu’il ne s’agit pas d’un montant d’un dinar symbolique.




Porta Moda, le projet du groupe émirati Abu Dhabi Investment House sera bientôt lancé au nord de Tunis, selon « Les Afriques ». Ce projet n’est qu’une composante du méga projet du Port Financier promu par le groupe Golf Finance House.

A rappeler que ce groupe a déjà lancé, il y a quelques semaines, un projet similaire de « Porta Moda » à Marrakech au Maroc. Il s’agit en fait, d’un ensemble de projets « Porta Moda », dédiés, notamment, à la mode, pour un coût global estimé 7 milliards de dollars, répartis en Tunisie, au Qatar, en Egypte et en Inde, outre le Maroc.

Ce projet de 400 millions de dollars fait partie d’une série de projets à promouvoir par ADIH en Tunisie, au Qatar, en Egypte et en Inde, outre le Maroc.

« Porta moda » Tunisie, fait partie du projet du Port Financier, le premier centre financier offshore d’Afrique du Nord, dont le montant d’investissement s’élève à 3 milliards de dollars, s’étendra sur 450 hectares dans la Zone de Hassiène à Raoued (Nord de Tunis).


 

Il comprendra, en outre, un « Center », un centre d’investissement bancaire et de conseil, un centre d’assurances et un centre de transactions. Ainsi qu’une « marina » et un complexe commercial et résidentiel. Rappelant que prévu que les travaux devraient s’achever en 2010.

Dans une interview accordée à la TAP, M. Issam Youssef Jinahi, président exécutif du «Gulf Finance House» (GFH), a déclaré que le plan général finalisé du projet du port financier de Tunis sera présenté aux autorités tunisiennes pour approbation au cours de ce mois, ce qui permettra, d’après M. Jinahi, d’entamer les travaux d’aménagement et de développement au début de l’année 2009.


 

 

Quant aux moyens de financement de ce projet, le président exécutif a souligné que le GFH a créé une société chargée de développer le port financier de Tunis et a réussi à collecter les financements nécessaires pour la réalisation de la première tranche du projet, une grande partie de ces financements étant dans une première étape constituée de ressources propres.

Concernant un éventuel impact de la crise sur les priorités de la GFH et plus précisément sur le projet du port financier de Tunis, M. Jinahi précise que «la crise financière mondiale n’a aucun impact notable sur le GFH et n’aura de ce fait aucune répercussion concrète sur nos priorités».

 

 

M. Jinahi ajoute que le projet du port financier de Tunis, l’un des plus importants projets de développement de l’infrastructure économique, constitue l’une des priorités du GFH : «Il vise à créer le premier centre financier spécialisé dans les services « offshore » dans la région de l’Afrique du Nord, et ne manquera pas de consolider la place de la Tunisie en tant que pole financier et économique dans la région».

Le dirigeant de GFH trouve que «la Tunisie offre un environnement politique et économique propice à la réussite de ce genre de projets» et que «les spécificités et les avantages de l’économie tunisienne constituent un gage lui permettant de faire face à ces mutations internationales imprévues comme l’actuelle crise».


 

 

Il précise que «malgré l’adhésion de la Tunisie à l’économie de marché et l’éventuel impact de tout imprévu international sur son économie comme il en est le cas pour les autres économies mondiales, l’économie tunisienne a des fondements et des spécificités propres lui permettant de réaliser une croissance équilibrée et de dépasser les crises qui surgissent».

M. Jinahi a dans cet entretien clairement exprimé l’intention de sa banque de consolider ses projets en Tunisie : «Nous avons une grande confiance en la Tunisie et en son économie et nous comptons y consolider nos projets».

S’inscrivant dans le cadre de l’amélioration des services financiers extérieurs du pays, ce projet consiste en la création d’un centre de services d’investissements bancaire et de conseil, un centre de sociétés, un centre d’assurance « Takaful » et un premier centre dans la région, spécialisé dans les transactions internationales.



Une « Business School » de classe internationale sera, également, créée dans le cadre de ce 

mégaprojet, et ce en vue d’une meilleure contribution à la formation de compétences dans le secteur financier international et en matière d’assistance et d’approvisionnement.

 

Le Port Financier de Tunis permettra la création de 16.000 opportunités d’emploi, en particulier, pour les diplômés de l’enseignement supérieur. Le projet qui répond aux normes environnementales, comprend, en outre, aux plans commerciaux et de loisirs, une marina, un complexe résidentiel et un terrain de golf.

Le Port Financier de Tunis, mégaprojet promu par Gulf Finance House, dans la banlieue Nord, près de Raoued vient de connaître une étape décisive de sa mise en œuvre.

La société de réalisation a été officiellement constituée et son capital totalement libéré, apprend Leaders de source informée à Bahrein, siège de GFH. Sous la dénomination de «Tunis Bay Project Company», une SARL a été effectivement créée au capital de 30.6 Millions de US $ (l’équivalent de 41 millions de DT), entièrement souscrit. Une source financière a confirmé à Leaders que ce montant a été transféré dans sa totalite, dans un compte indisponible ouvert auprès d’une banque de la place de Tunis. Par ailleurs, c’est M. Atef Faraj qui a été désigné Directeur général en charge de l’exploitation (Chief Executive Operations Manager).

 

Le port s’étend sur une superficie totale de 450 ha et nécessite un investissement de trois milliards de dollars. Il sera érigé dans la zone de Raoued-Nord, dans la banlieue de Tunis.

Ce projet consiste à mettre en place deux buildings susceptibles d’accueillir les grands centres offshore mondiaux. Il comprendra ainsi un centre ce coopération, un centre d’investissement bancaire et de conseil, des bureaux professionnels, un centre d’assurance  » Takaful » ainsi qu’un centre de transactions. Il inclura également l’instauration de tout un espace de loisirs qui comprend une marina, un complexe commercial et résidentiel de villas, des locaux commerciaux, un terrain de golf, un stade, mais aussi une école de business international ainsi que des hôtels de business.

 

Un mégaprojet s’étendant sur 520 ha qui renforcera la notoriété financière de la Tunisie

• A l’achèvement, le projet générera des revenus directs de l’ordre de 40 millions de dinars par an

La première phase du Port financier de Tunis, premier centre de services financiers offshore de la région de l’Afrique du Nord, sera lancée au cours du troisième trimestre 2009. Le «Tunis Financial Harbour» (TFH), a franchi hier un pas important sur la voie de sa mise en œuvre, après la pose par le Président Ben Ali de la première pierre du projet qui sera réalisé à El Hassiane dans la délégation de Kalaât El Andalous.

 

Au cours de la phase initiale du projet (4 ans), des travaux d’infrastructure seront engagés au niveau de l’entrée du port, représentant environ 35% de son coût total, estimé à 3 milliards de dollars (près de 4 milliards de dinars).

Ces données ont été présentées lors d’une conférence de presse tenue hier par MM. Taoufik Baccar, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), et Issam Youssef El Janahi, président du conseil d’administration de la Gulf Finance House (GFH), banque islamique, promotrice du projet et leader dans la région du Golfe.

Le président de la GFH a souligné, dans ce cadre, que la liste des promoteurs du site sera bientôt annoncée, tout en accordant la priorité à la partie tunisienne.

Infrastructure moderne et futuriste

Ce port, qui sera doté d’une infrastructure moderne et futuriste, a relevé M. Janahi, ne manquera pas de renforcer la notoriété financière de la Tunisie, pays qui, a-t-il affirmé, offre un environnement politique et économique propice à la réussite de ce genre de projets.

Il a ajouté que la croissance économique soutenue de la Tunisie, le maintien de sa notation auprès des agences internationales de rating, la qualification de ses ressources humaines, en plus des résultats fort positifs enregistrés par le pays, notamment en matière d’attraction des investissements directs étrangers (IDE) et de promotion des technologies de l’information et de la communication (TIC), constituent autant d’atouts propres à sécuriser l’investisseur, plus particulièrement en cette période de crise.

Ce port, qualifié de mégaprojet de développement économique, par le responsable bahreïni, sera réalisé en quatre phases. La deuxième étape devant être lancée parallèlement à la première au cours du troisième trimestre 2011, alors que la troisième et quatrième phase sont prévues vers le début de 2016.

En termes d’emplois et de rentabilité financière, M. Janahi a fait savoir que le «TFH», une fois achevé, devrait offrir pas moins de 16.000 emplois permanents et générer des revenus directs de l’ordre de 40 millions de dollars annuellement.

 

Une superficie de 520 ha

Ce projet, qui a fait l’objet en 2008 d’un projet de loi adopté par la Chambre des Députés, s’étend sur une superficie de 520 ha. Il abritera quatre groupes d’affaires dont un centre d’investissement bancaire et de conseil, un centre d’affaires, un centre d’assurance «Takaful» et une bourse financière internationale, première de son genre dans la région, aux fins d’attirer un plus grand nombre d’institutions financières internationales de renommée (banques d’affaires, établissements financiers, fonds d’investissement..) et de favoriser l’échange d’informations et les dernières nouveautés dans le domaine de la finance (systèmes de cotation électronique de pointe, mise en place de nouveaux mécanismes financiers de gestion des risques de change et de taux d’intérêt).

Le projet comprend, également, un «business school» de classe internationale, destiné à former les étudiants dans les métiers «pointus» de la finance, avec pour corollaire de meilleures qualifications propres à répondre aux exigences de la communauté financière internationale.

Le schéma directeur du projet prévoit, aussi, une marina, un complexe commercial (restaurants, cafés, locaux commerciaux), un complexe résidentiel (villas de luxe) et un parcours de championnat de golf de 18 trous.

Les principales questions débattues au cours de la conférence de presse ont porté sur les sources de financement du projet, le cadre juridique régissant les entreprises financières qui y seront implantées et l’état d’avancement des mégaprojets engagés par la Tunisie.

Répondant aux questions des journalistes relatives au cadre juridique du projet, M.Taoufik Baccar, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), a indiqué que le Conseil des ministres, réuni le 10 juin 2009, a examiné un projet de loi portant promulgation du Code de prestation des services financiers offshore, en vue de mettre en place un cadre juridique favorable à la réalisation du projet «Port financier de Tunis».

 

Financement tunisien de 10%

Ce code, a-t-il ajouté, concerne tous les services financiers offshore fournis par les établissements de crédit, les fonds d’investissement, les sociétés de gestion de portefeuille et les intermédiaires en Bourse, de manière à hisser la Tunisie au rang de place financière régionale.

Il vise essentiellement l’instauration d’un cadre juridique cohérent, propice à l’implantation des entreprises financières internationales, à conférer davantage de souplesse à l’activité des banques non résidentes et à gérer au mieux les services fournis sur le marché financier, à travers l’élaboration de nouveaux instruments financiers qui répondent aux aspirations des investisseurs non résidents (fonds d’expertises et autres) ainsi que la création d’un département «offshore» au sein de la Bourse des valeurs mobilières de Tunis (Bvmt).

Abordant le volet financier, M. Baccar a indiqué que la partie tunisienne assurera le financement de 10% du coût du projet, à travers un «compte courant associé», de manière à ne pas accroître le taux d’endettement du pays.

Pour la partie bahreïnie, M. Janahi a relevé que la GFH a consacré un fonds d’investissement destiné à financer les travaux d’infrastructure du projet.

Interrogé sur la pérennité des mégaprojets, M. Foued Daghfous, premier conseiller auprès du Président de la République et président de la commission supérieure des grands projets, a fait savoir que ces projets avancent à un rythme satisfaisant, indiquant que la Tunisie suscite toujours l’intérêt des investisseurs étrangers.


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